SPINOZA : pour être en paix avec ses defauts

P 12 : La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit   

Il ne sert à rien de se faire violence parce qu’ « il faut être heureux ».

La société occidentale nous pousse vers la mode du « bien-être », du manger équilibré ; il faut « se sentir soi-même » et ressembler à un canon de beauté.

A quoi bon ?

On ne doit pas être absolument parfait et vouloir le bien-être tel qu’on nous le vend dans les publicités et les journaux.

La paix est une réconciliation après une bataille, donc la guerre que nous menons en nous même fait partie du jeu. La paix n’existerait pas sans la guerre. Il ne faut pas vouloir l’éviter à tout prix, il faut l’accepter pour passer à autre chose. Le chaos est inhérent à la vie comme la quiétude.

L’équilibre est fragile et pour le renforcer il faut tendre vers la paix, la vôtre. Et si votre paix est d’être en guerre, pour un moment, qu’importe si c’est ce que vous ressentez comme le dit spinoza : « la vertu n’est rien d’autre qu’agir selon les lois de sa propre nature, et que personne ne s’efforce de conserver son être si ce n’est selon les lois de sa propre nature . »

 

P 40 : L’homme qui conduit la raison est plus libre dans la cité ou il vit selon le décret commun, que dans la solitude ou il n’obéit qu’à lui-même.

La vie en société est une réalité assez dure. « Métro, boulot, dodo » est un slogan qui fait froid dans la dos, mais nous devons tous passer par là. Certains s’en trouvent bien, car ils ne posent pas de questions et s’en accommodent, mais d’autre sont comme contraints à jouer ce jeu sociétal. Mais nous y sommes, alors une bonne fois pour toutes, habituons-nous et dépassons cela pour éviter l’isolement. Réfléchir aux choses n’est pas s’isoler, mais rayonner. Dans la solitude, nous n’avancerons jamais. Autant sortir le nez dehors et comprendre pourquoi la société est comme elle est. Et surtout ne pas perdre de vue que nous en faisons partie.

N’obéir qu’à soi-même, c’est se renfermer. Se connaître c’est s’orienter. On ne voit pas, dans la nature, des animaux qui quittent le troupeau pour rester au creux d’un arbre et penser, seuls, comme Hamlet coincé dans son délire. De deux choses l’une, si vous n’aimez pas la tournure du monde, grand bien vous fasse ! Mais ne vous isolez pas, parce que le monde a besoin de vous ! Si la raison rencontre votre perception de la société, vous comprendrez alors ce qui vous dérange et vous pourrez être libre.

 

P 44 : La haine qui est complétement vaincue par l’amour devient de l’amour ; et cet amour est plus grand que s’il n’eût pas été précédé par la haine.

 

 

P 47 : La vraie félicité, la béatitude consiste dans la seule jouissance du bien, et non dans la gloire dont un homme jouit à l’exclusion de tous les autres.

Se connaitre et arriver jusqu’à  la béatitude d’être soi est un sentiment qui se partage           

 

P 55 : L’âme et le corps ne sont qu’un seul individu

«  Aux moments de crise, ce n’est pas contre un ennemi extérieur qu’on lutte, mais toujours contre son propre corps. »

 

P 57 : Celui qui a bien compris que toutes choses résultent de la nécessité de la nature divine, et se font suivant les lois et le règles éternelles de la nature, ne rencontrera jamais rien qui soit digne de haine.

 

P 63 : C’est un défaut commun aux hommes que de confier aux autres leurs desseins.

 

P 75 : L’âme s’efforce, autant qu’il est en elle, d’imaginer les choses qui augmentent ou favorisent la puissance d’agir du corps.

Racontez-vous de belles histoires, celles qui vous rendent heureux, qui tendent vers votre bien être. Le corps agira en conséquence, forcément, car les  deux sont reliés.

 

P78 : Ce que j’appelle esclavage, c’est l’impuissance de l’homme à gouverner et à se contenir ses passions.

Notre existence c’est à nous de la trouver. Essayer de ne pas tomber dans les illusions et de ne pas se laisser submerger par toutes les énergies qui nous rendent indifférents.

 

P 86 : Il vaut mieux enseigner les vertus que condamner les vices

Transmettez, insufflez, et donnez, car, donner, c’est apprendre à se connaitre. Et n’oubliez pas qu’il faut quatre mains pour sauver une âme…

P 87 : La sagesse n’est pas la méditation de la mort, mais la méditation de la vie.

Sachez qu’il n’y a ni jeunesse ni vieillesse ; il y a ce que vous êtes, vous, maintenant et aujourd’hui.

 

 

Conclusion

1-      Rendez-vous compte de la vie qui est en vous. Sachez qu’elle est le bien le plus précieux que vous avez et qu’elle – son essence— est reliée à la substance du monde.

 

2-      Apprenez à vivre dans le présent en éliminant les peurs du passé qui vous empêchent d’agir. Ne vous projetez pas trop non plus dans le futur, car il n’existe pas encore.

Vous êtes ici et maintenant.

 

3-      Ecoutez-vous, vous êtes votre propre chef, et vous êtes comme la nature qui vous anime, un créateur en puissance.

4-      Pensez toujours à comprendre dans sa totalité ce qui vous anime et vous guide

5-      Faites vos actions en étant conscient de ce que vous entreprenez. La raison et l’entendement sont les maîtres mots de votre force d’agir.

6-      Existez au lieu de « vivre ». C’est-à-dire, trouvez votre propre chemin, loin des stéréotypes et des images toutes faites.

7-      Pensez-vous comme un être libre en tout point. Libre de penser, libre de mouvement, de choix, d’idéaux et de conviction.

8-      Chercher le bonheur ou il est, mais ne cherchez pas trop loin, il est en vous.

9-      Distribuez la joie et la béatitude que vous avez trouvées autour de vous. Il ne tient qu’à vous de les donner.

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